Le Maroc a, depuis un peu plus d’une décennie, développé une politique extrêmement attractive pour les investisseurs étrangers, qu’ils soient privés ou industriels. Dans le même temps les infrastructures du pays se sont modernisées pour se mettre en adéquation avec les normes, particulièrement européennes. Tanger-Med est l’un des exemples qui, d’une part permet l’augmentation significative des échanges commerciaux tournés vers l’occident et d’autre part un développement régional non négligeable.
Les avantages comme aimant
La France est le premier investisseur étranger au Maroc. Les avantages sont nombreux mais outre l’aspect fiscal l’atout majeur est de pouvoir investir dans le pays sans être obligé de s’associer avec un marocain. Les investissements se font de plein droit sans restriction et les bénéfices, après paiement de l’impôt, peuvent être rapatriés sans problème. Les grands industriels ne s’y sont pas trompés. Renault et son immense site de production dans la région de Tanger, unique en Afrique, est l’un des éléments phare de cet engouement. Mais d’autres grands du monde industriel international sont aussi présents.
L’immobilier comme vitrine
Le Royaume développe dans le même temps une politique d’image vers l’étranger, au travers des salons internationaux, qui vantent les atouts de l’investissement immobilier sur le territoire. De Bruxelles à Paris en passant par New York ou Dubaï, le Maroc se vend. Le but est tout autant d’attirer une clientèle internationale que de ramener au pays les marocains de l’étranger. La France reste tout de même le premier pourvoyeur d’investisseurs privés et industriels devant l’Espagne. Les deux gouvernements n’ont de cesse de raffermir les liens pour faciliter l’investissement et instaurer la confiance, point de passage obligé à toute décision d’investissement même minime.